Mes photographies sont simples, nées de la contemplation des formes abîmées des matières industrielles, artisanales parfois naturelles soustraites au regard dans les ateliers, friches, usines, forêts, rivages, ports fluviaux ou maritimes. Elles ne se revendiquent d’aucune nouveauté formelle. Elles sont paysagères et passagères.
Toutes appartiennent à la flânerie, à la perte de temps, à la déambulation mais aussi à la nécessité de l’inutile et du mystère. Je n’interroge pas et ne critique pas.
Le mot matière est déterminant.
Ces images dépendent étroitement de la lumière atlantique et de sa dispersion dans les tissus, fibres et veines des matériaux rencontrés.